Pour rester bien assuré, vous devez impérativement communiquer à votre assureur auto un certain nombre de changements ou évènements de votre vie. En règle générale, vous devez informer votre assureur de tous changements administratifs. Mais également toute nouvelle situation susceptible d’accroître ou de diminuer le risque d’accident. Voici quelques exemples.
1. Vous déménagez
Vous venez de déménager ou vous envisagez de le faire ? Communiquez au plus vite votre changement d’adresse à votre assureur auto. Sans quoi, vous risquez de ne plus recevoir vos avis de paiement de primes et d’être confronté à la suspension de votre garantie ou, pire, la résiliation de votre contrat d’assurance, avec toutes les conséquences qui en découlent.
2. Votre enfant ou quelqu’un d’autre utilise votre voiture
Votre assureur doit savoir qui conduit généralement votre voiture pour évaluer le risque d’accident. Informez-le dès lors si votre enfant, votre partenaire ou quelqu’un d’autre utilise régulièrement votre véhicule. Vous resterez ainsi parfaitement assuré et vous éviterez, en cas d’accident, de devoir supporter vous-même une partie de l’indemnité.
3. Vous souffrez d’un handicap
Que vous souffriez d’une déficience d’ordre physique ou mentale ou d’une diminution de vos capacités fonctionnelles (motricité, vue…) suite à un accident ou une maladie, cela peut avoir une incidence sur la conduite en toute sécurité de votre véhicule. Il convient dès lors d’avertir votre assureur auto. Une attestation d’aptitude à la conduite automobile pourra être demandée par votre assureur afin qu’il accepte de continuer à vous assurer. Rassurez-vous, cela ne signifie pas toujours une augmentation de prime. Il est par exemple possible que l’assurance auto vous réclame un passage auprès de l’organisme CARA. Cet organisme s’occupera de vous faire passer un examen d’aptitude à la conduite. Et vous fournira alors un rapport quant à vos capacités de conduite. Vous pourrez ensuite le transmettre à votre assureur.
4. Vous tombez gravement malade
Une affection telle qu’une maladie cardiaque ou l’épilepsie, peut influencer négativement vos aptitudes à la conduite. Si vous souffrez d’une affection grave, informez-en votre assureur. Vous resterez ainsi correctement assuré.
5. Vous prenez des médicaments dangereux pour la conduite
Antihistaminiques, calmants, antitussifs, antidépresseurs… La liste des médicaments qui peuvent diminuer la vigilance et donc présenter des risques potentiels lors de la conduite d’un véhicule est longue. Vous avez un doute sur les risques potentiels d’un médicament ? Consultez la notice au préalable, et plus particulièrement la rubrique « Conduite de véhicules et utilisation de machines ». Vous y trouverez généralement toutes les informations utiles. Si besoin, n’hésitez pas à demander conseil à votre médecin et/ou à votre pharmacien. Parlez-en ensuite à votre assureur, car si vous prenez des médicaments qui affectent la conduite d’un véhicule et provoquez de ce fait un accident, vous risquez de devoir rembourser à votre assureur l’indemnité qu’il aura versée à la partie lésée.